Participation citoyenne

Généralisée en France à partir de 2011, la démarche de "participation citoyenne" consiste à sensibiliser les habitants d'une commune ou d'un quartier, et à les associer à la protection de leur environnement en lien avec leur brigade de gendarmerie locale.
Encadrée par la gendarmerie, la "participation citoyenne" vient ainsi conforter les moyens de sécurité publique déjà mis en œuvre.

Ce dispositif gratuit encourage la population à adopter une attitude solidaire et vigilante ainsi qu'à informer les forces de l'ordre de tout fait particulier.

Le dispositif, en bref

La participation citoyenne est un dispositif de sensibilisation, de prévention de la délinquance, et de protection de quartier, consistant à impliquer davantage les citoyens dans leur sécurité du quotidien en lien avec leur brigade de gendarmerie locale.

Grâce à des échanges réguliers entre ces différents acteurs, la participation citoyenne permet notamment :

  • De constituer des liens entre l’équipe municipale et les résidents des différents secteurs de la ville, et par conséquent maintenir une veille active ;
  • D’y associer les forces de sécurité en vue d’accroître leur réactivité ;
  • D’instaurer un élan de solidarité entre voisins ;
  • De prévenir au maximum les délits tels que les cambriolages, les vols de voiture ou encore les dépôts sauvages.

Comment cela fonctionne ?

Des citoyens référents sont choisis par le maire sur la base du volontariat et de la disponibilité pour établir le relais entre les habitants du quartier et la brigade de gendarmerie locale.

Les citoyens référents relaient les conseils et messages de prévention de la gendarmerie auprès des autres habitants du quartier. Ils alertent également la gendarmerie en cas d’événement suspect ou de tout fait de nature à troubler la sécurité des personnes et des biens dont ils seraient témoins.

En outre, les habitants qui n’oseraient pas contacter la gendarmerie, par crainte de déranger par exemple, sont encouragés à transmettre les signalements et informations à leurs citoyens référents qui les relaient par la suite.

La participation à ce dispositif ne leur confère pas de prérogatives de puissance publique. Les citoyens référents ne doivent donc en aucun cas procéder par eux-mêmes ou être intégrés à des dispositifs de surveillance du quartier ou de la commune.

Des citoyens référents pour chaque quartier de la ville

  1. CITOYENS RÉFÉRENTS : Nordine HABIBECHE & Lionel SASSAGNIAC
    participation.citoyenne.secteur1@gmail.com
  2. CITOYENS RÉFÉRENTS : William PEE & Joël COURTEMANCHE
    participation.citoyenne.secteur2@gmail.com
  3. CITOYENS RÉFÉRENTS : Pascal HYPOLITE & Adeline DUGAST
    participation.citoyenne.secteur3@gmail.com
  4. CITOYENS RÉFÉRENTS : Sandra CARMELLE & Gérald VERGET
    participation.citoyenne.secteur4@gmail.com
  5. CITOYENS RÉFÉRENTS : Céline SCHLEGEL & Raynald FERNANDES
    participation.citoyenne.secteur5@gmail.com
  6. CITOYENS RÉFÉRENTS : Hakima MIZAB & Adama SIBY
    participation.citoyenne.secteur6@gmail.com
  7. CITOYENS RÉFÉRENTS : Miguel DE OLIVERA & Mandy KAMOISE-AUGUSTE
    participation.citoyenne.secteur7@gmail.com

Quelle différence avec le dispositif "voisins vigilants" ?

Le dispositif “voisins vigilants” est une marque déposée, créé à Marseille par Thierry Chicha et Sébastien Arabasz.
Il consiste en une surveillance de quartier, à laquelle les mairies et les habitants peuvent adhérer, et propose différents services payants comme les alertes SMS.
À l’inverse, la “participation citoyenne” est gratuite et encadrée par le Ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer.

Un anonymat conservé

Que se rassurent les Lupariens, en aucun cas il n’est question de délation. Par ailleurs, une forme d’anonymat est bien évidemment respectée.
Les remontées d’informations des citoyens visent essentiellement à orienter les patrouilles de surveillance des gendarmes et à les alerter de potentielles futures tentatives de cambriolage, vols de voiture ou de dépôts sauvage.

Ceci n’est donc pas de la délation mais de la prudence mise au service de ses concitoyens.

La gendarmerie tient toutefois à rappeler qu’en cas d’urgence, l’appel au 17 demeure la priorité pour alerter au plus vite les forces de l’ordre les plus proches.

En cas de danger imminent ou d’urgence, le 17 reste le numéro à composer en priorité !